Mary Beard est professeure à Cambridge, membre de la British Academy et de l’American Academy of Arts and Sciences. Auteure, entre autres, du best-seller SPQR, elle est également chargée de l’Antiquité pour The Times Literary Supplement.
Le sujet
Si la question de la place des femmes dans les structures du pouvoir est d’une actualité brûlante, la misogynie a des racines anciennes. Dès l’Odyssée d’Homère, les femmes se sont vues interdire tout rôle de premier plan dans la vie civique, le discours public, indissociable du pouvoir politique, étant défini comme masculin. Pour mieux cerner la violence exercée sur les femmes afin de leur intimer le silence, Mary Beard puisse dans l’histoire de Méduse ou de Philomèle (dont la langue fut coupée), d’Elizabeth Ire ou d’Hillary Clinton. Elle revisite ainsi, avec humour, la question de l’égalité des sexes et explique pourquoi, depuis deux mille ans, l’on a réservé aux femmes qui s’expriment et revendiquent le pouvoir une image détestable. Edifiant et salutaire !
Ce qui m’a fait acheté son livre ?
Ma passion pour l’écriture et la cause des femmes m’entraîne toujours vers la lecture de ce type d’ouvrage. Celui-ci est différent des autres car Mary Beard fait un vrai travail de recherche à l’inverse d’une introspection personnelle.
Tout d’abord, le titre est prometteur et en dit long sur le sujet abordé, ça donne envie ! Ensuite, les 125 pages permettent une lecture rapide et son prix de 10€ le rend accessible à toutes les bourses. L’auteure parle de la place de la femme dans notre société actuelle où les « mauvaises » habitudes démarrent dès l’Odyssée d’Homère. Un brin révoltant pour ma part mais surtout passionnant 😉
J’ai adoré
Je valide les commentaires élogieux « Un manifeste brillant et percutant » The New York Times et The Gardian « Un ouvrage remarquable » .
Tout d’abord, elle ne prend pas position. Elle remonte au temps de l’Antiquité Greco Romaine pour comprendre les codes au sein de la société actuelle. Elle ne vise personne, ne fait part d’aucune idéologie féministe ni accuse qui que ce soit. Enfin, son livre se lit très facilement grâce aux illustrations donnant des preuves concrètes de ses dires ; permettant ainsi une meilleure compréhension du résultat de ses recherches.

Le contenu de ce livre démontre la « castration » et la « brutalité » que les femmes ont et subissent (d’une autre manière de nos jours Dieu merci) dans le monde professionnel des responsabilités, du pouvoir, de la prise de parole. On y comprend mieux les barrières qu’elles doivent abattre si elles ambitionnent d’évoluer ou de s’exprimer. On ne se perd pas dans des généralités mais gagnons un constat constructif. Je recommande vivement !!

Où le trouver ?
Dans les librairies indépendantes proches de chez vous en cliquant ici, ou sur les grands sites de vente en ligne.